Navigateur, explorateur, géographe, auteur, esprit libre et avant tout : pirate. Tous ces mots ne suffisent pas pour décrire l’héritage incommensurable que Bartholomeus van Robbemond  a laissé au monde.
Ses cartes et ses données de navigation ont été utilisée par James Cook et Alexandre de Humboldt, son keris – le Tigre de Feu – est aujourd’hui encore le plus précieux artéfact de l’ACE.
Il n’est pas moins que le fondateur et le père spirituel de l’Adventure Club of Europe.

Si la date exacte de la naissance de Bartholomeus van Robbemond reste inconnue, son année de naissance peut-être définie avec précision grâce à des documents et archives historiques : 1677 – l’âge d’or de la piraterie.
L’enfance de Bartholomeus van Robbemond fut tout sauf une partie de plaisir : fils de prostitué, il grandit dépourvu de la présence d’un père dans les rues de la ville portuaire néerlandaise de Dokkum.
À 16 ans il s’engage sur un chalutier, et au début de la vingtaine il est déjà réputé être un pirate sans merci.
Il rêve de richesses et de posséder son propre navire, mais son succès est plutôt mitigé.

En proie à la frustration, il s’engage dans la Vereenigden Oostindischen Compagnie (VOC – Compagnie néerlandaise des Indes orientales) en tant que mercenaire. Un officier de haut-rang apprécie grandement cette jeune tête brûlée, et le choisit pour faire partie d’une mission secrète aux côtés d’autres anciens pirates : lui et son équipage devaient se rendre à proximité de Batavia pour retrouver un keris très particulier – le Tigre de Feu. Selon la légende qui avait cours à l’époque, cette dague donnait un pouvoir incommensurable à son possesseur – l’invulnérabilité.
Bien-sûr, Bartolomeus ne crois pas à ce genre de sornettes. La seule chose qui l’intéresse est la grande richesse que lui apportera le keris, et de partir en mer son nouvel équipage, avec lequel il compte bien se lancer, à côté de la mission principale, dans des razzias juteuses. Les navires de commerces qui croiseront leur route au large n’ont qu’à bien se tenir.

Quand lui et son équipage parviennent enfin à dénicher la cachette secrète du keris après des mois de recherches infructueuse, la joie est grande.
Et c’est ici que commence réellement la mystérieuse histoire du Tigre de Feu :
Quand nous étions sur le point d’entrer dans la mystérieuse salle, un tigre rouge comme le feu, qui se disait être le gardien du keris, apparu soudain », écrit Bartholomeus dans son journal. « En échange du keris, il réclama toutes les richesses amassées par mon équipage. »

Mais Bartholomeus et son équipage étaient tout sauf prêts à procéder à cet échange somme toute peu lucratif. Pourquoi partager leurs richesses, s’ils pouvaient tout avoir ?
Avec les salves de leurs pistolets, ils chassèrent le tigre de la salle, et prirent possession du convoité keris.
Mais ils ignoraient une chose à cet instant précis : si le mystérieux keris est dérobé au lieu d’être échangé dans les règles de l’art, il transformera celui qui le porte en un meurtrier sanguinaire.
Les jours suivants ont été noirci par la suite dans le journal de Baltholomeus, il est donc impossible de retracer précisément la suite des événements.
Quand il parvient enfin à enfermer le keris dans un coffre métallique des jours après son vol, une grande partie de son équipage est déjà décimée.

Ce jour là, la vie de Bartholomeus prit un tournant. Il est certes horrifié par la brutalité des pouvoirs du keris, mais aussi et surtout subjugué par sa force mystique.
Sa vision du monde commence à se modifier. Il tourne définitivement le dos à son avidité destructrice, et jure de consacrer sa vie à l’exploration et à la découverte des mystères non-élucidés de notre monde.

Avec les richesses amassées, il s’achète un navire et recrute des explorateurs animés par le même but.
Ensemble, ils voguent autour du monde les années suivantes. Ils seront les premiers hommes à explorer les profondeurs de la grotte étincelante de Dejima, et à découvrir la pyramide sous-marine de Naotak lors d’un voyage à travers la Méditerranée.

Bartholomeus van Robbemond devient le plus grand navigateur de son temps, et des générations de marins profiteront encore de ses cartes et indications. Dans les musées et la sphère artistique, les artéfacts qu’il découvre font aussi rapidement parler d’eux.

En 1716 finalement, Bartholomeus alors âgé de 39 ans, fonde l’Adventure Club of Europe, afin de pouvoir partager sa grande vision avec d’autres explorateurs et aventuriers.
Et lorsqu’il fut à l’article de la mort, c’est aux membres de l’ACE qu’il conta l’histoire du keris avant de leur confier le coffre métallique qui le contenait. Ce coffre est d’ailleurs encore en notre possession.

Nous sommes très fiers de perpétuer son esprit en explorant les terres et océans de ce monde, et de rendre honneur à la dimension mystique de notre planète, comme il l’avait fait en son temps.